L'Union nationale des agriculteurs de Grande-Bretagne (NFU) a appelé le gouvernement à planifier des "calendriers réalistes" pour la transition vers un régime agricole après le Brexit.
Le gouvernement a clairement indiqué que son orientation pour la nouvelle politique agricole est de passer à un système de paiement de «l'argent public pour les biens publics».
Un récent document de consultation du ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et de l'Agriculture (Defra), de la Santé et de l'Harmonie, a souligné la volonté de supprimer progressivement les paiements directs aux agriculteurs et de transférer le financement vers de nouveaux systèmes de gestion environnementale et foncière (ELM).
L'objectif du nouveau programme sera de fournir des avantages tels qu'une amélioration de la qualité de l'air, de l'eau et des sols, une biodiversité accrue, l'atténuation des changements climatiques, des avantages culturels et une meilleure protection de l'environnement historique.
Defra espère que d'ici 2028, 82 500 agriculteurs seront inscrits dans le système après le Brexit. Mais un récent rapport publié par le State Audit Office (NAO) sur les futures expéditions d'ELM a soulevé des inquiétudes concernant une planification inadéquate. La NFU a déclaré que les délais sont "incroyablement difficiles à développer un plan réussi."
Guy Smith, vice-président de la NFU, a déclaré: «De nombreux problèmes doivent être résolus pour que de nouveaux projets pilotes de gestion de l'environnement soient lancés en 2021. Le programme devrait être accessible à tous les agriculteurs et agriculteurs du pays, leur permettant de choisir ce qu'ils veulent réaliser, qu'il s'agisse d'améliorer la qualité du sol, de l'air ou de l'eau, d'améliorer notre capital naturel, ainsi que la faune. »
La NFU travaille avec Defra pour développer de nouveaux schémas environnementaux et de gestion des terres et réfléchir au type de conseil et d'orientation nécessaire.